Il faut un vrai débat sur la compatibilité de l’islam avec la France

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La sinistre actualité nous a rappelé la permanence du risque terroriste musulman, qui menace l’ensemble des Français de toutes conditions, y compris les femmes et les enfants, où qu’ils soient.
Mais les deux vraies questions essentielles, et même devenues existentielles, que personne ne pose lors des débats sur le terrorisme, sont :
Le “vivre ensemble” est-il encore possible avec un tel échec de l’intégration ?
L’islam est-il compatible avec la République, alors que son volet politique ne cesse de s’imposer dans nos banlieues, où 50% des jeunes musulmans souhaitent l’instauration de la charia et rejettent la loi républicaine ?

Et quand on aura répondu à ces deux questions, il en découlera une troisième :

Est-il encore possible d’éviter la désintégration de la nation, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit, la survie ou la disparition de la France, avec le risque de guerre civile qui en découle ?

Car la guerre contre le terrorisme est une chose, mais l’islamisation de la société en est une autre.

J’ai longtemps défendu la position de Marine Le Pen, qui pense que l’islam est compatible avec la République, mais la tournure des événements, sans parler du terrorisme, m’oblige à reconsidérer cette position.

Puisque les musulmans qui ne se reconnaissent pas dans l’islam radical, se taisent et n’osent pas s’opposer aux barbus, c’est qu’ils sont mûrs pour la radicalisation.

Il va bien falloir qu’ils choisissent clairement leur camp et le montrent !

J’attends que tous ces musulmans qui clament à chaque attentat “ce n’est pas ça l’islam”, manifestent et défilent dans les banlieues pour faire le ménage et chasser les prêcheurs de haine. Car à ce jour, c’est la frilosité qui domine.

Quand les exigences communautaristes des musulmans ne cessent de se multiplier et que le Conseil d’Etat ou le Conseil Constitutionnel leur donnent systématiquement raison, quand la pratique de l’islam se généralise alors qu’elle était devenue de plus en plus marginale dans les années 70-80, il faut se rendre à l’évidence : les barbus sont de plus en plus actifs et partout la République recule.

La France s’islamise tandis que nos élus restent les bras ballants.
L’islamisation est encore plus dangereuse que le terrorisme.

Car cet islam guerrier, que prêche le Coran dans ses versets les plus violents et qui contamine de plus en plus de jeunes musulmans fanatisés, les transformant en kamikazes, cet islam barbare sème la mort, certes, mais il pourra être vaincu avec la volonté politique.

Il n’en est pas de même pour l’islamisation qui interdit toute intégration.

Car la catastrophe qui va désintégrer la nation et nous ramener au Liban des années 80, si rien ne change, c’est avant tout l’échec quotidien de l’intégration que nos élites refusent de reconnaître.

Elles s’imaginent combattre l’islam politique, l’antisémitisme et la haine des jeunes immigrés envers la France, à coups de subventions et de renoncements permanents. Quelle erreur !

Faiblesse et religion du politiquement correct sont le tombeau de la République.

Dans une excellente vidéo datant de l’affaire Théo, le Parti de la France nous brosse un remarquable tableau de ce merveilleux “Vivre ensemble” que nous vantent les bons à rien qui nous gouvernent et qui livrent la France la corde au cou, tels les bourgeois de Calais face aux Anglais.

Nos élus ont des âmes de vaincus.

Cette vidéo sans complaisance résume à elle seule quarante années de naufrage de notre politique d’immigration, politique suicidaire qui va s’achever par une formidable déflagration dont la France ne pourra jamais se relever.

Car le désastre est inéluctable et se rapproche de jour en jour. C’est à un embrasement généralisé qu’il faut s’attendre, une insurrection de type 2005 mais à la puissance 10.

Tous les services de renseignement le savent, tous les politiques le redoutent, mais sans avoir le courage d’agir pour le prévenir.

Le langage de la vérité, à des années lumière du discours politiquement correct de notre République avachie qui se révèle incapable de se faire respecter par ceux-là mêmes qu’elle a accueillis à bras ouverts.

Sans revenir sur l’affaire Théo, où des policiers ont été aussitôt jugés coupables par le président Hollande qui s’est précipité au chevet de la “victime”, alors qu’il n’a jamais eu la décence de rendre visite aux policiers brûlés vifs dans leur voiture par des barbares, rappelons le bilan des émeutes qui ont suivi ce sinistre épisode.

Un bilan comme on en voit régulièrement dans nos banlieues puisque l’Etat de droit n’y est plus respecté. Résumé :

Voitures brûlées, commissariats attaqués, policiers blessés, bus, magasins, écoles, stations service, agences postales, saccagées.

Des dizaines de millions partis en fumée.
Tout ce qui a été donné, détruit, tout ce qui a été reconstruit, brûlé.

Le cycle infernal depuis 40 ans.

L’Etat est un “distributeur de billets” pour toutes ces “chances pour la France”.

Des milliards qui font défaut pour le développement de nos campagnes.

“Les émeutes de 2005 ne témoignent ni d’un malaise social, ni d’un échec économique, mais de la ruine du “Vivre ensemble” et du multiculturalisme.”

Les émeutiers balancent des cocktails Molotov au cri de Allah Akbar.

Cette France qu’ils détestent leur a tout donné sans aucune contrepartie ni effort d’intégration.

Ils brûlent son drapeau, attaquent ses représentants, policiers, pompiers, facteurs, agents EDF et même les journalistes.

“Ils sont encore immigrés dans leur tête”, à la 3è ou 4è génération.

“Ils n’ont que mépris pour notre histoire, ils vomissent notre civilisation gréco-chrétienne, soutiennent les ennemis de la France comme Daech et hurlent de joie quand coule le sang français”.

Alors que tous ces rebelles de la République ont tous une double nationalité, il serait facile de les déchoir de la nationalité française.

Car ce sont toujours les mêmes qui se révoltent contre la France qui leur a tout donné, a tout accepté, tout excusé, au nom de la repentance éternelle.
Quelle différence avec les générations d’immigrés européens ou des boat-people vietnamiens qui nous remercient encore de les avoir accueillis et sauvés du communisme !

Des immigrés asiatiques, courageux et travailleurs, qui caracolent en tête des classements scolaires et ne pleurnichent jamais sur leur sort, on en redemande !

Pourtant, eux aussi ont connu la colonisation, eux aussi ont connu les guerres coloniales. Mais ils ne passent pas leur temps à exiger repentance pour s’exonérer de leurs échecs.

Les immigrés asiatiques accèdent au sommet de l’échelle sociale par leur travail.

Et la France est leur patrie.

En conclusion, la France ne pourra pas éviter un débat sur l’immigration extra-européenne et sur l’islam.

Va t-on vers une partition ?

Va t-on vers une confrontation avec les musulmans ?

Dans quel camp iront les musulmans qui se sentent républicains mais craignent les représailles des islamistes ?

Personne n’a la réponse puisque c’est un débat que les politiques refusent depuis 30 ans.

Mais cette dérobade n’aura qu’un temps. La pression des barbus ne se relâchera pas aussi longtemps qu’ils verront dans la France le prochain califat d’Europe.

Jacques Guillemain (dans “Riposte laïque”)




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